March 19, 2024

Paludisme : premier vaccin pour les enfants

Ce mercredi 6 octobre, l’Organisation mondiale de la santé a officiellement recommandé l’utilisation du RTS,S, un vaccin contre le paludisme produit par la société pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline. Il s’agit d’une première dans l’histoire de cette maladie.

Comme le rappelle le New York Times, c’est une maladie “qui tue environ un demi-million de personnes chaque année, presque exclusivement en Afrique subsaharienne, et, parmi elles, 260 000 enfants âgés de moins de 5 ans”.

Le paludisme est encore aujourd’hui une menace concrète pour de nombreux habitants de la planète, mais bientôt la mortalité de cette maladie pourrait être efficacement limitée, nous apprend le média américain.

En effet, mercredi 6 octobre, “l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé pour la première fois dans l’histoire l’utilisation d’un vaccin pour prévenir le paludisme”, écrit le quotidien. Comme on peut le lire sur le communiqué de presse de l’OMS, le vaccin – que les scientifiques ont baptisé RTS,S – est recommandé pour les enfants à risque.

« Le paludisme a hanté l’Afrique subsaharienne »

Pour l’Afrique, où le paludisme tue plus de 260 000 enfants âgés de moins de 5 ans chaque année, ce vaccin est synonyme d’espoir, d’autant que les craintes d’une résistance du paludisme aux traitements augmentent.

« Pendant des siècles, le paludisme a hanté l’Afrique subsaharienne, causant d’immenses souffrances personnelles », a déclaré Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.« Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et, maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée », a-t-elle ajouté.

Mais, avant un déploiement massif, la prochaine étape majeure sera celle du financement. L’Alliance du vaccin, Gavi, a annoncé qu’elle allait examiner, avec les autres acteurs concernés, « si et comment financer un nouveau programme de vaccination contre le paludisme dans les pays d’Afrique subsaharienne », dans un communiqué publié après l’annonce de l’OMS.

Des centaines de milliers d’enfants tués par le paludisme

Le «RTS,S» est un vaccin qui agit contre un parasite (Plasmodium falciparum) transmis par les moustiques, le parasite le plus mortel à l’échelle mondiale et le plus prévalent en Afrique. Pour l’Afrique, où le paludisme tue plus de 260.000 enfants âgés de moins de cinq ans chaque année, ce vaccin est synonyme d’espoir, d’autant que les craintes d’une résistance du paludisme aux traitements augmentent. «Pendant des siècles, le paludisme a hanté l’Afrique subsaharienne, causant d’immenses souffrances personnelles», a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

Au total, cinq espèces de parasites du genre Plasmodium, tous transmis par les piqûres de moustiques, sont responsables de cette maladie. Le Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels. «Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée», a-t-il ajouté.

Depuis 2019, trois pays d’Afrique subsaharienne, le Ghana, le Kenya et le Malawi, ont commencé à introduire le vaccin dans des régions sélectionnées où la transmission du paludisme est de modérée à sévère. Deux ans après le début de ce premier test grandeur nature au monde, 2,3 millions de doses de vaccin ont pu être administrées.

Fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK, le «RTS,S» est le premier vaccin, et le seul jusqu’à présent, ayant montré une efficacité pour réduire significativement le nombre des cas de paludisme, y compris de paludisme grave menaçant le pronostic vital, chez les enfants.

 

Quel est ce vaccin ?

Le paludisme a affecté 229 millions de personnes dans le monde en 2019, selon l’OMS (en anglais), et en a tué 409 000, presque toutes en Afrique. Pour y faire face, le « RTS,S/AS01 », fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, est le premier vaccin ayant montré une efficacité pour réduire significativement le nombre des cas. Approuvé par l’Agence européenne du médicament (lien en anglais), il nécessite quatre doses pour être efficace et doit être administré « chez les enfants à partir de 5 mois », précise l’OMS dans son communiqué.

Il agit contre un parasite (le plasmodium falciparum) transmis par les moustiques et responsable de cette maladie. Au total, cinq espèces de parasites du genre plasmodium entraînent des cas de paludisme, mais le plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels.

Déjà testé dans trois pays

Le RTS,S est un vaccin qui agit contre un parasite, Plasmodium falciparum, transmis par les moustiques. C’est le parasite le plus mortel à l’échelle mondiale et le plus prévalent en Afrique. Au total, cinq espèces de parasites du genre Plasmodium, tous transmis par les piqûres de moustiques, sont responsables de cette maladie. Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels.

Fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK, le RTS, S, aussi baptisé Mosquirix, est le premier vaccin, et le seul jusqu’à présent, ayant montré une efficacité pour réduire significativement le nombre des cas de paludisme, y compris de paludisme grave menaçant le pronostic vital, chez les enfants.

En mai 2018, les autorités nationales de réglementation du Ghana, du Kenya et du Malawi ont autorisé son utilisation dans les zones pilotes. Deux ans après le début de ce premier test grandeur nature au monde, 2,3 millions de doses de vaccin ont pu être administrées.

 

Quelles perspectives scientifiques ouvre-t-il ?

Outre le financement, l’OMS espère que sa recommandation encouragera les scientifiques à développer d’autres vaccins contre le paludisme. Le « RTS,S » est « un vaccin de première génération, très important », a déclaré Pedro Alonso, directeur du programme de lutte antipaludique de l’OMS, « mais nous espérons (…) qu’il incitera les chercheurs à rechercher d’autres types de vaccins pour compléter ou dépasser celui-ci ». L’OMS s’est fixé l’objectif de réduire l’incidence mondiale du paludisme et les taux de mortalité d’au moins 90% d’ici à 2030.

 

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